Dernières actualités avec #Confédération paysanne


Le Figaro
2 days ago
- Science
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«C'est un peu David contre Goliath» : face à une pétition «orchestrée», les syndicats agricoles défendent la loi Duplomb
Réservé aux abonnés ANALYSE - Hormis la Confédération paysanne, les syndicats et agriculteurs alertent sur le risque d'une nouvelle percée des importations alimentaires, en cas de rétropédalage sur la loi levant les contraintes au métier d'agriculteur. Les producteurs français de betteraves risquent bien de revivre l'année noire de 2020. Alors que des signes de jaunisse, cette maladie virale transmise par un puceron, se multiplient dans les parcelles sucrières ces dernières semaines, les 23.000 planteurs français craignent le pire. Mais ce n'est pas ce qui les alarme le plus. Ils misaient sur l'adoption récente de la loi Duplomb pour changer la donne. Il va leur falloir encore patienter avant que ce texte, censé « lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur », produise ses effets. Celui-ci prévoit, entre autres, la réintroduction sous conditions et temporaire de l'acétamipride, un insecticide de la classe des néonicotinoïdes (NNI), pour lutter plus efficacement contre la maladie ayant causé lors de sa dernière vague, plus de 30 % de pertes dans les champs betteraviers. « Depuis 2023 et l'interdiction des néonicotinoïdes, nous redoutions ce scénario car nous ne disposons pas de moyens de lutte efficaces, contre les pucerons…


Le Figaro
6 days ago
- Science
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Dermatose des bovins : une stratégie nationale prévoit l'abattage «total» des foyers infectés
Des mesures ont été adoptées mercredi afin de faire face à cette maladie, prévoyant l'abattage «total» des foyers infectés ainsi qu'une campagne de vaccination obligatoire. Les mesures se durcissent. La détection d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de bovins entraînera l'abattage total des animaux dans le foyer d'infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour, a annoncé mercredi le ministère de l'Agriculture. Ces mesures, destinées à faire face à l'apparition fin juin en France de cette maladie non transmissible aux humains, font partie de la stratégie nationale adoptée mercredi lors d'une réunion extraordinaire du Comité national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), instance qui réunit les professions agricoles, les syndicats, des vétérinaires et des scientifiques. Publicité Cette stratégie a été «validée à l'unanimité des membres, sauf une voix», précise le gouvernement dans un communiqué, au moment où des militants de la Confédération paysanne bloquent l'accès à des exploitations infectées en Savoie et en Haute-Savoie afin d'empêcher l'abattage des animaux. À lire aussi Le vaccin contre la grippe aviaire H5N1 est testé chez les bovins «La DNC n'est pas transmissible à l'être humain» La stratégie validée prévoit: - «le dépeuplement par abattage total des foyers (unités épidémiologiques) infectés pour éteindre les sources du virus, en conformité avec les obligations européennes», - «la mise en place de périmètres réglementés», incluant des limitations de mouvements du bétail, - «une campagne de vaccination obligatoire dans ces zones réglementées» de 50 kilomètres autour des foyers. Publicité Après l'apparition d'un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Depuis, la propagation est rapide: au 15 juillet, «ce sont 24 foyers qui ont été confirmés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie», précise le ministère. «La DNC n'est pas transmissible à l'être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l'alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d'insectes», rassure le communiqué. La maladie «se propage par les mouvements d'animaux infectés ou via des insectes vecteurs», comme les taons et mouches piqueuses. Observée «massivement dans les Balkans, en Grèce et en Bulgarie, à la fin des années 2010», la DNC «a pu être éradiquée de cette zone grâce à une campagne de vaccination établie conjointement avec les mesures de biosécurité», rappelle le ministère. Un argument qui ne convainc pas tous les agriculteurs. «On a vu ce qui s'était passé en Grèce, dans les Balkans, on sait très bien que l'abattage total, ce n'est pas du tout une solution, que la maladie se propage quand même, et qu'en fait, par contre, ce sont des vies broyées, sacrifiées, et ça, ce n'est pas tenable», avait déclaré à l'AFP la porte-parole de la Confédération paysanne Fanny Métrat avant la réunion.


Le Parisien
6 days ago
- Science
- Le Parisien
Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection
La détection d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de bovins entraînera l'abattage total des animaux dans le foyer d'infection et une campagne de vaccination obligatoire dans une zone de 50 km autour du foyer, a annoncé le ministère de l'Agriculture ce mercredi. « La mise en place de périmètres réglementés », incluant des limitations de mouvements du bétail, est également au programme. Ces mesures, destinées à faire face à l'apparition fin juin en France de cette maladie non transmissible aux humains, font partie de la stratégie nationale adoptée lors d'une réunion extraordinaire du Comité national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), instance qui réunit les professions agricoles, les syndicats, des vétérinaires et des scientifiques. Cette stratégie a été « validée à l'unanimité des membres, sauf une voix », précise le gouvernement dans un communiqué, au moment où des militants de la Confédération paysanne bloquent l'accès à des exploitations infectées en Savoie et en Haute-Savoie afin d'empêcher l'abattage des animaux. Après l'apparition d'un premier cas le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Depuis, la propagation est rapide : au 15 juillet, « ce sont 24 foyers qui ont été confirmés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie », précise le ministère. « La DNC n'est pas transmissible à l'être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l'alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d'insectes », rassure le communiqué. La maladie « se propage par les mouvements d'animaux infectés ou via des insectes vecteurs », comme les taons et mouches piqueuses. Observée « massivement dans les Balkans, en Grèce et en Bulgarie, à la fin des années 2010 », la DNC « a pu être éradiquée de cette zone grâce à une campagne de vaccination établie conjointement avec les mesures de biosécurité », rappelle le ministère. Un argument qui ne convainc pas tous les agriculteurs. « On a vu ce qui s'était passé en Grèce, dans les Balkans, on sait très bien que l'abattage total, ce n'est pas du tout une solution, que la maladie se propage quand même, et qu'en fait, par contre, ce sont des vies broyées, sacrifiées, et ça, ce n'est pas tenable », avait déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) la porte-parole de la Confédération paysanne, Fanny Métrat, avant la réunion. Sur X, différents élus ont aussi montré leur hostilité à l'abattage préventif. C'est le cas des députés insoumis Jean-François Coulomme, élu de la 4e circonscription de Savoie, et Mathilde Hignet, élue de la 4e circonscription d'Ille-et-Vilaine.